Pour l’amour de la Princesse (Ibn Zaydûn)
Ibn Zaydûn naît en 394/1003 dans une riche et aristocratique famille de Cordoue. Les troubles de l’époque vont fournir à l’ambitieux qu’il est la matière de ce qui, avec la poésie, fera sa vie : la politique.
Les arabes et la shoah (Gilbert Achcar)
Le conflit israélo-arabe ne se réduit pas aux guerres menées sur les champs de bataille du Moyen-Orient. Il comprend aussi une autre dimension, une guerre à coup de récits opposés et de négation des récits des autres, tournant autour des deux traumatismes à l’origine du confl it : la Shoah, la destruction des Juifs d’Europe, et la Nakba, le déracinement des Arabes de Palestine. S’appuyant sur une vaste documentation, Gilbert Achcar se livre à un examen approfondi des réactions arabes à l’antisémitisme et au nazisme, en soulignant leur grande diversité politique et idéologique.
La Roseraie du Mystère suivi du commentaire de Lahîjî (Shabestarî)
Comment concilier une conception panthéiste profonde et une notion stricte du monothéisme ? Cet ouvrage audacieux par sa poésie, qui n’exclut ni la vision ni la lucidité, offre une réponse à cette interrogation majeure et propose un itinéraire de l’âme vers Dieu.
Discours sur l’histoire universelle – Al-Muqaddima (Ibn Khaldûn)
L’œuvre maîtresse de l’historien du XIVe siècle, précurseur de la sociologie et de la philosophie de l’histoire. “Nous tenons avec ce génie le créateur de la philosophie de l’histoire en langue arabe.” Gaston Wiet
Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne (Juan Vernet)
Panorama historique, magistrale synthèse et savante vulgarisation, ce livre veut faire l’inventaire de ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne. Ici, le mot arabe renvoie à une langue : celle qu’employèrent des Arabes certes, mais aussi des Persans, des Turcs, des Juifs et des Espagnols.
Ibn Khaldûn et les sept vies de l’Islam (Gabriel Martinez-Gros)
Six siècles après sa mort (en 1406), Ibn Khaldûn est plus que jamais d’actualité pour comprendre l’histoire de l’Islam et le destin des empires…
Majnûn Le Fou de Laylâ (trad. André Miquel)
Sous ce nom (le Fou, ou le Fou de Laylâ : Majnûn Laylâ) se cache un jeune homme, Qays ibn al-Mulawwah, qui n’a peut-être jamais existé. D’entrée de jeu, il s’agit d’un inextricable duo entre histoire et légende. La première nous dit qu’au désert d’Arabie, dans la seconde moitié du VIIe siècle, circulent des poèmes chantant un amour parfait et impossible. Leurs auteurs, sous divers noms, se veulent, d’une tribu à l’autre, les meilleurs dans le genre, et pour avoir vécu cet amour, et pour le dire.