Les Nuits blanches – Le Sous-sol (Fédor Dostoïevski)

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Une histoire d’amour qui finit mal (Les Nuits blanches) et, dans le Sous-sol, un de ces superbes maniaco-dépressifs comme Dostoïevski sut les inventer avant que Freud les mît à la mode :  » Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Je suis un homme déplaisant. Je crois que j’ai une maladie de foie. D’ailleurs je ne comprends absolument rien à ma maladie et ne sais même pas au juste où j’ai mal. Je ne me soigne pas et ne me suis jamais soigné. Si je ne me soigne pas, c’est pure méchanceté de ma part.


 

Une histoire d’amour qui finit mal (Les Nuits blanches) et, dans le Sous-sol, un de ces superbes maniaco-dépressifs comme Dostoïevski sut les inventer avant que Freud les mît à la mode :  » Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Je suis un homme déplaisant. Je crois que j’ai une maladie de foie. D’ailleurs je ne comprends absolument rien à ma maladie et ne sais même pas au juste où j’ai mal. Je ne me soigne pas et ne me suis jamais soigné. Si je ne me soigne pas, c’est pure méchanceté de ma part. Je sais très bien que ce ne sont pas les médecins que j’embête en refusant de me faire soigner. Je ne fais de tort qu’à moi-même ; je le comprends mieux que quiconque. Et pourtant, c’est bien par méchanceté que je ne me soigne pas. J’ai mal au foie ! Tant mieux !!! « 

Masse d’individus qui occupent une ville sans parvenir à l’habiter, forçats de la solitude qui échouent toujours à se rencontrer : voilà les hommes modernes selon Dostoïevski. Alors que Pétersbourg se vide, le temps d’un été, le héros des Nuits blanches ouvre les yeux sur cette condition. Abandonné par la ville elle-même, il plonge dans la nuit solitaire : dans ce désert se dessine une silhouette féminine. Dès lors, il n’est plus question d’échapper à la solitude mais de la partager : quatre nuits durant ils seront seuls ensembles.Qui compte sur un alter-ego s’expose pourtant aux désillusions et à l’abandon. Le narrateur du Sous-sol ne l’ignore pas : accomplissant l’oeuvre libératrice du progrès,  » l’homme du sous-sol  » a poussé l’émancipation jusqu’à s’affranchir d’autrui. Reclus dans un appartement aux allures de cave, il entame un long dialogue avec lui-même, convoquant ses inaccomplissements et ses défaites passées. Maintenant libéré des entraves de la vie en communauté, il pourra exercer contre lui-même la plus méticuleuse des tyrannies.Deux virulents récits, deux cris du coeur pour dénoncer la clause qui nous lie abusivement à nous-même.


 

Poids 0,162 kg
Dimensions 17,9 × 10,9 × 1,50 cm
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N° 1352 (Folio Classique)

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2022

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