« J’ai aimé rassembler les nouvelles à même de soigner l’endurcissement de mon cœur et par elles, et de drainer mes larmes. J’ai recherché ces larmes pour mes yeux et cette douceur pour mon cœur, avec acharnement et je n’ai pas trouvé de soutien pour arriver à mes fins, meilleur que les nouvelles des Prophètes et des Saints, ces hommes vertueux dont le souvenir fait descendre la miséricorde Divine, dont l’audition des récits vivifie les cœurs et dont la narration des faits qui les concernent procure le bonheur. Aussi, ai-je regroupé les faits que Dieu ma permis, me limitant, à cet effet, au sens relié au but que je me suis proposé d’atteindre, tout en demandant l’aide de Dieu afin de réussir dans mon entreprise. »
Ibn Qudâma al Maqdissî
Si Ibn Qudâma au XIIe éprouve le besoin d’attendrir son coeur, c’est que pour nous au XXIe siècle ce besoin est plus que vital, car nos coeurs sont malades et risquent de mourir à chaque instant. D’ailleurs combien de corps » bien que vivants » ne sont que des tombes ambulantes pour des cœurs » bien morts » depuis longtemps, or l’homme c’est son cœur, et c’est vers les cœurs que Dieu regarde et non vers les corps.
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