Révolte contre le monde moderne (Julius Evola)

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Julius Evola nous propose ici de refaire avec lui le chemin. Car, à l’inverse de la vision moderne de l’homme, qui en fait un être ayant évolué à partir d’une souche commune à celle des singes, et continuant à évoluer vers une humanité et une civilisation toujours plus avancées et libérées de la matière par la technologie, selon la Tradition, le monde moderne est l’aboutissement d’une lente et longue chute, qui a vu une civilisation lumineuse, solaire, celle de l’Âge d’or, se dégrader, dégénérer, au gré des migrations et des métissages, pour aboutir à l’Âge sombre, l’âge des structures mécanisées et des masses, celui dans lequel nous vivons, et dont nous ne pourrons espérer sortir que par le renouvellement des cycles.

 


« Les choses sont arrivées à un point tel qu’on se demande aujourd’hui qui serait capable d’assumer le monde moderne […] Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, qu’on pourra disposer d’un point de référence absolu, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée imprenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. »

Julius Evola nous propose ici de refaire avec lui le chemin. Car, à l’inverse de la vision moderne de l’homme, qui en fait un être ayant évolué à partir d’une souche commune à celle des singes, et continuant à évoluer vers une humanité et une civilisation toujours plus avancées et libérées de la matière par la technologie, selon la Tradition, le monde moderne est l’aboutissement d’une lente et longue chute, qui a vu une civilisation lumineuse, solaire, celle de l’Âge d’or, se dégrader, dégénérer, au gré des migrations et des métissages, pour aboutir à l’Âge sombre, l’âge des structures mécanisées et des masses, celui dans lequel nous vivons, et dont nous ne pourrons espérer sortir que par le renouvellement des cycles.

Dans les civilisations traditionnelles, où chacun est à sa place, garant de l’équilibre de toute la société, la hiérarchie n’est pas le fruit d’une « discrimination » injuste et arbitraire, car il n’est pas question de volonté humaine, mais d’une loi de nature : ce n’est pas la naissance qui détermine la nature, mais la nature qui détermine la naissance. Tout vient d’en haut. Ainsi, pour l’homme traditionnel, toute loi n’a de légitimité que si elle a un caractère divin ; dès lors, elle devient absolue. Aujourd’hui, c’est la force qui crée le droit, fluctuant au gré des vainqueurs, et les « valeurs » ne servent qu’à justifier une domination brutale au service d’une économie triomphante. Le monde moderne a privé l’individu de toute vision transcendante, il n’est qu’une forme anonyme, modelable, avec comme perspective ultime une humanité se prenant « elle-même pour objet de son culte ».

 

Julius Evola (1898-1974) est un philosophe italien, issu de la petite noblesse sicilienne, qui s’adonna également à la peinture et la poésie. Grand lecteur de la Bhagavad-Gîtâ, mais aussi des textes bouddhiques, il s’intéresse aux écrits de René Guénon, devient l’ami de Mircea Eliade, se rapproche du fascisme et œuvre au rétablissement d’un empire romain germanique dans l’esprit gibelin. Judéophobe, mais se distanciant d’un « antisémitisme vulgaire », il défend une conception spirituelle de la race, la « race de l’esprit ».


 

Poids 0,551 kg
Dimensions 19 × 13 × 2,8 cm
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