Ibn al-Jawzi a dit :

Ô toi qui retarde son repentir en raison de son espoir illusoire d’une longue vie, tu disais : « Je me repentirais lorsque mes cheveux seront gris. ». Or, voilà qu’ils le sont. Les mois d’été sont passés. Si l’épée de tes efforts était d’une quelconque utilité, tes vains désirs seraient tombés sous sa lame aiguisée.

Chaque jour, tu poses les fondations de ton repentir et de ton retour vers Allah, mais tu les installes au bord d’un précipice.

Tranche la gorge du penchant avec la dague de la ferme résolution, car tant qu’il est vivant, tu n’es pas à l’abri de la rechute d’un cœur instable.

Laisse les larmes que tu verses dans les ténèbres de la nuit intercéder lorsque tu commets des erreurs. En effet, le silex de l’intercesseur allume les flammes du succès.

Avec l’encre de tes larmes, écris tes espoirs à Celui qui est capable de les concrétiser.

Fais preuve d’humilité afin que l’eau irrigue la graine intérieure de ton âme et que revivent les branches pendant le remède printanier. En effet, la fleur du repentir ne sera pas arrosée tant que l’eau de tes larmes ne coule pas de tes yeux.

Ô toi, les péchés que tu commets n’affecteront jamais ton Seigneur. Il veut seulement te garder à l’abri de ton propre mal. Sache que ton obéissance envers Lui ne Lui apportera jamais aucun profit. Elle est plutôt en ta propre faveur. Médite donc sur ton cas.

Ô gens, la possessivité d’Allah à votre égard et Sa volonté de vous protéger est la raison pour laquelle Il vous interdit les actes obscènes. Combien de fois vous a-t-Il invité, mais vous avez persisté à rester loin de Lui ?