Dans un hadith, le messager d’Allah ﷺ fait référence à une époque durant laquelle se cramponner à sa foi revient à tenir une braise dans sa main. Peut-être la vivons-nous actuellement ? En tout cas, il existe de nombreux moyens de préserver sa religion, dont le livre Le polythéisme mineur de ‘Abd Al-‘Azîz ibn ‘Abd Allah Ar-Râjihî qui répond à la question suivante : comment rester fidèle à l’Unicité d’Allah dans notre vie de tous les jours ?

L’importance de reconnaître l’Unicité d’Allah et de délaisser le polythéisme mineur

Reconnaître l’Unicité d’Allah est au cœur de la croyance musulmane. Cette reconnaissance va bien au-delà des mots qu’on prononce. Elle touche en effet à tout ce qu’on fait, pense et croit. L’auteur nous rappelle que ce témoignage signifie qu’Allah seul mérite notre adoration et personne d’autre.

Cette vérité est la base même de l’islam. Sans elle, notre foi ne tient pas debout. Le livre nous aide ainsi à comprendre ce principe fondamental qui fait toute la différence entre le vrai monothéisme et les croyances qui s’en éloignent.

Les pièges qui se cachent derrière le polythéisme mineur

Beaucoup de monde pensent à tort que le shirk se limite au fait d’adorer des statues. Mais Cheikh Ar-Râjihî nous montre les formes moins évidentes que peut prendre le « Shirk Asghar » (petit polythéisme). Ces formes peuvent se glisser dans notre pratique religieuse sans qu’on s’en rende compte.

Le livre s’appuie sur le Coran et la Sounnah pour nous aider à repérer des actes qu’on pourrait juger sans importance, mais qui portent atteinte à l’Unicité d’Allah. Le danger de ces actes est qu’ils peuvent, petit à petit, nous conduire vers des formes plus graves de polythéisme. Certes, le polythéisme mineur ne nous exclut pas de l’islam. Mais s’il nous conduit au polythéisme majeur, alors il nous mène à la mécréance.

Un savoir dont tout musulman a besoin

Si on ne connaît pas le mal, on prend le risque d’y tomber. Cette sagesse prend tout son sens dans ce livre qui nous invite à étudier le polythéisme mineur pour mieux l’éviter. L’auteur nous montre que pour vraiment pratiquer le monothéisme, il faut connaître ce qui lui est contraire.