La Fâtiha représente la première des sourates du Coran conformément à sa disposition et non pas suivant la descente de la révélation. Bien que courte et concise (sept versets), elle contient tous les secrets du Coran. Elle englobe ses principes primordiaux dans leur ensemble. C’est pourquoi, elle a été appelée « la matrice du Coran ».  Elle traite des fondements et des diverses branches de la religion : Les dogmes (al-‘aqâ’id) avec ce qu’ils comportent en matière de l’unicité de Dieu, les pratiques cultuelles (al-‘ibâdât), la législation (at-tashrî’), la croyance en la résurrection et la rétribution qui en résulte après la mort, la foi dans les Attributs de Dieu, ordonnant de n’adorer que Lui, de Lui demander secours, de L’invoquer et de se tourner vers Lui, de Lui demander secours, de L’invoquer et de se tourner vers Lui pour Lui demander d’être bien guidé dans la voie de la vraie religion. Cette sourate a été déignée par une dizaine de noms différents : Fâtihatu-l-Kitâb (‘ouverture du Livre), ‘Ummu-l-Qurân, ‘As-sab’u-l-mathâni (les sept répétitives)…al-Hamdu (la louange), ash-Shifâ (la guérison), al-Kâfiya (la suffisante), al-Wâfiya (la complète ou l’entière)… Le Prophète, sur lui la grâce et la paix a dit : « Elle est la matrice du Coran », et elle est « les sept répétitives » et elle est le Coran sublime ».

Le Professeur Taher Gaïd est né en A929 en Algérie. Il a étudié dans les méderas de Constantine et d’Alger. Il a enseigné l’arabe, puis il a participé à la lutte pour la libération de l’Algérie. Il a fondé le syndicat général, puis opte pour une carrière diplomatique e qualité d’ambassadeur. En 1978, il cesse toute activité politique et se consacre à l’étude de l’islam. Il publie plus d’une trentaine d’ouvrage entre écriture et traduction.